300 000
- Violaine Desmette
- 3 août
- 2 min de lecture

300 000.
C’est le nombre d’habitants de la deuxième ville de Belgique, Anvers. Ce n’est pas négligeable.
300 000, c’est aussi le nombre approximatif de personnes atteintes de fibromyalgie en Belgique.
Et ces 300 000 personnes sont négligées.
Pourquoi ?
Parce que leurs droits ne sont pas respectés.
Quels droits ?
Leur droit à des soins de santé justes et adaptés.
Leur droit à un travail sans discrimination ni harcèlement, en accord avec leurs capacités.
Leur droit à la dignité et au respect, tout simplement.
Mais qu’est-ce que la fibromyalgie ?
C’est une maladie chronique qui se manifeste par des douleurs diffuses dans tout le corps, une fatigue intense, des troubles du sommeil et de la concentration. Elle est invisible, difficile à diagnostiquer, et pourtant bien réelle.
Comment agir ?
En reconnaissant enfin pleinement la fibromyalgie comme une maladie à part entière, et non comme une invention de personnes soi-disant "paresseuses" ou qui "se plaignent pour rien".
Pourquoi est-ce important ?
Parce que même l’Organisation mondiale de la santé (OMS) reconnaît cette maladie depuis 1992. Et mieux encore : dans la 11e version de la Classification internationale des maladies (CIM-11), la fibromyalgie est officiellement classée comme une douleur chronique primaire.
Qu’est-ce que cela devrait changer ?
Cela devrait signifier, pour les patients :
Une légitimité de leur souffrance.
La fin de la stigmatisation.
Une reconnaissance officielle par le corps médical et les administrations.
Un accès facilité à un parcours de soins structuré et pluridisciplinaire.
Une reconnaissance du handicap, des arrêts de travail justifiés, des aménagements professionnels adaptés.
Et aussi, le financement de la recherche, l’enseignement de la pathologie dans les cursus médicaux, et une meilleure formation des professionnels de santé.
Mais en Belgique, rien de tout cela n’est encore une réalité.
C’est pour cela que MY FIBRO existe : pour être le porte-voix des 300 000 personnes concernées par cette maladie dans notre pays.
Et quand on dit 300 000, on est loin du compte. Parce que cette maladie n’impacte pas seulement le patient, mais aussi ses proches, sa famille, ses collègues.
Alors, unissons-nous. Rejoignez-nous.
Parce que ensemble, nous serons plus forts pour faire bouger les choses.