COMPASSION
- Violaine Desmette
- 16 janv.
- 2 min de lecture

Dans les moments où la vie nous confronte à des épreuves difficiles, il est essentiel de cultiver la compassion envers soi. Cette pratique n’est pas un luxe, mais une manière de prendre soin de soi dans les épreuves. Voici une approche en trois étapes simples pour nourrir cette compassion dans les instants où nous en avons le plus besoin.
Prendre conscience de ce qui ne va pas
La première étape consiste à accueillir ce que nous ressentons sans jugement en prenant un moment pour observer ce qui émerge : où ressent-on de la tension, de l’inconfort ou de la douleur dans notre corps ? Peut-être que notre poitrine est serrée, que notre ventre est noué ou que nos épaules sont tendues. En portant une attention bienveillante à ces sensations, nous créons un espace pour reconnaître ce que nous vivons. « C’est » : ce sont les mots que j’utilise personnellement lorsque j’identifie une douleur ou une souffrance, quelle qu’elle soit. De poser ces mots me permet aussi de déposer ce qui ne va pas, de l’observer comme quelque chose d’extérieur et donc, de l’appréhender différemment.
S’offrir de la bienveillance
Une fois qu’on a identifié où se manifeste la difficulté, il est bon de s’offrir un geste de bienveillance. Cela peut être aussi simple que de poser une main sur la zone concernée ou de respirer doucement et intentionnellement. Imaginez que vous apportez un baume apaisant à cet endroit, comme si vous étiez un ami cher qui souhaite votre bien ou comme si vous consoliez votre propre enfant. L’attention que vous offrez naturellement à autrui, vous y avez droit, vous aussi.
Réaliser que vous n’êtes pas seul(e)
Enfin, souvenez-vous que les moments de douleur ou de difficulté font partie de l’expérience humaine. Nous avons tous nos luttes, et partager cette réalité avec le reste de l’humanité peut nous aider à nous sentir moins isolés.
Lors de notre groupe de parole de vendredi dernier, nous avons partagé nos émotions avec sincérité, créant un espace où chacune pouvait se reconnaître dans les expériences des autres. Cet échange nous a rappelé que se reconnecter aux autres est aussi vital que de se connecter à soi-même. En tissant des liens authentiques, nous trouvons un miroir pour nos propres émotions et une source de soutien mutuel qui renforce notre résilience.
Cultiver la compassion envers soi ne signifie pas fuir les difficultés, mais plutôt les aborder avec respect et douceur. En prenant soin de nous de cette manière, nous renforçons notre capacité à naviguer dans les tempêtes de la vie tout en étant notre propre refuge. Car prendre soin de soi, c’est aussi honorer le courage qu’il faut pour avancer chaque jour.