top of page

LA FORCE DU COLLECTIF

  • Photo du rédacteur: Violaine Desmette
    Violaine Desmette
  • 30 déc. 2024
  • 3 min de lecture

Une ode à l'union : de soi à nous, et au-delà de la douleur


En cette fin d’année où fleurissent les bilans personnels et les vœux adressés à soi-même, je ressens une profonde envie de poser des mots sur une conviction qui m’habite depuis toujours : nous sommes des êtres de lien, des animaux sociaux, et notre force véritable réside dans le collectif.


Certes, il est crucial d’apprendre à prendre soin de soi, de s’écouter, de se réparer quand la vie nous a bousculés. Mais il ne faut pas oublier que ces temps de recentrage ne sont qu’une étape. Se protéger, rompre des liens toxiques, explorer nos blessures intérieures sont des actes nécessaires pour renaître. Mais que faisons-nous ensuite ? Le risque est grand de s’enfermer dans une bulle, de devenir un électron libre qui, certes, scintille, mais s’éloigne de la toile vibrante et essentielle des relations humaines (et je ne parle pas ici de la toile virtuelle que peuvent représenter les réseaux sociaux…).


Je crois profondément que nous ne pouvons pas nous construire pleinement sans les autres. Nos amis, nos familles, nos communautés ont un rôle fondamental à jouer dans notre équilibre et notre guérison. Plutôt que de chercher la paix uniquement dans l’isolement ou la rupture, pourquoi ne pas aussi œuvrer pour réparer ce qui peut l’être ? Comme nous raccommodons nos propres blessures, ne pourrions-nous pas tisser à nouveau les liens abîmés de nos vies, dans un élan de solidarité et de coopération ?


Fibromyalgie : une métaphore du lien rompu


Vivre avec une maladie comme la fibromyalgie m’a appris que le corps est une toile complexe, où chaque douleur est un signal, chaque tension une déconnexion. Les muscles, les nerfs, les émotions, tout est interconnecté. Lorsque le fil se brise quelque part, c’est tout l’organisme qui en ressent l’impact. Mais j’ai également appris que la guérison, ou du moins l’apaisement, vient d’une forme de coopération intérieure : écouter le corps, le soutenir, et parfois faire appel à d’autres pour alléger le fardeau.


De la même manière, dans nos vies sociales et affectives, chaque rupture, chaque éloignement fragilise le tissu collectif qui nous soutient. Nous ne pouvons pas toujours tout réparer, et certaines relations doivent être laissées derrière. Mais si nous faisons l’effort, si nous tendons la main, si nous cultivons l’entraide et la compréhension, nous renforçons cette toile qui nous unit. Comme dans la fibromyalgie, où chaque soin apporté à une partie du corps bénéficie à l’ensemble, chaque geste de solidarité nourrit le collectif et, en retour, nous renforce individuellement.


2025 : réparer, partager, avancer ensemble


Pour l’année qui s’ouvre devant nous, je nous souhaite de trouver cet équilibre entre le soin de soi et le soin des autres. Oui, il est nécessaire de se reconstruire, mais aussi d’apprendre à coexister, à coopérer, à bâtir ensemble. Cultiver l’amour de soi est un premier pas, mais c’est en l’offrant autour de nous que nous révélons tout son potentiel.


Pour ceux qui, comme moi, vivent avec la fibromyalgie ou d’autres douleurs chroniques, cela signifie parfois demander de l’aide, accepter la présence des autres dans nos batailles, et reconnaître la force que l’on puise dans le soutien collectif. Ce n’est pas un chemin facile, mais c’est un chemin qui, je le crois, mène à plus grande sérénité et une vraie paix intérieure.


Alors, avançons ensemble vers 2025 avec l’espoir non seulement de guérir nos propres blessures, mais aussi de tisser des liens plus forts, plus lumineux, et plus vivants. Que cette année soit placée sous le signe de l’union, de la coopération, et d’une solidarité qui transcende nos douleurs individuelles pour créer une harmonie collective.


Ensemble, nous sommes plus forts. Ensemble, nous pouvons rendre ce monde plus doux, plus beau, et plus vibrant. Si cela paraît utopique, je veux croire que les utopies sont à l’origine de nombreux progrès très réalistes…


Rêver est le début de l’acte de création.


bottom of page