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MINUTE FIBROSOPHIQUE : LIBERTE


La liberté se définit comme « la situation d’une personne qui n’est pas sous la dépendance de quelqu’un ou qui n’est pas enfermée », mais est également « la possibilité, le pouvoir d’agir sans contrainte » et donc synonyme d’autonomie.


Peut-on donc se sentir libre en étant atteint de fibromyalgie ?


"La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres" professe John Stuart Mill, dans son célèbre opus sur « La Liberté ». Elle s’arrête aussi où commencent nos limites, qu’elles soient celles que nous imposent la maladie, nos finances, nos croyances, etc…


Nos limites sont un handicap, mais nous sommes tous limités par quelque chose avec ou sans « s » d’ailleurs. Nos limites sont un cadre. La société impose aussi des limites : ce sont les lois. En dehors de ces lois, on est hors cadre ; on est sanctionnés.


La fibromyalgie nous sanctionne souvent par les limites qu’elle nous impose.


Parfois, quand les lois établies par la société se révèlent inadéquates au bien-être de ses membres, ceux-ci abolissent les lois, quitte à faire la révolution. Dans la maladie, pour se libérer du carcan de la douleur, le corps médical nous prescrit des médicaments, de la kinésithérapie, etc ; certains se tournent vers des solutions alternatives. Mais la révolte, par contre, quand elle se fait contre soi-même, exacerbe la souffrance.


La seule révolution possible et saine m’apparaît ne pouvoir être que collective.


Pour faire changer les choses, il faut faire nombre. Ensemble, on est plus forts. Or, je constate qu’il pullule de micro- associations en tous genres pour tenter d’offrir plus de « liberté » aux personnes atteintes de fibromyalgie ou, si l’on veut voir plus large encore, de douleurs chroniques en tous styles. Je pense, personnellement, que nous aurions tout intérêt à joindre nos forces.


Qu’en pensez-vous ?


La photo jointe à cette publication est celle de l’arbre de la liberté. Ce tilleul majestueux a été planté à la fin du 18e siècle par les Révolutionnaires au sommet du bois de Mons (improprement appelé mont Panisel). J’y étais hier en fin de matinée lors de ma balade et j’ai pensé à cette petite minute fibrosophique. J’ai pensé que cela pourrait devenir une habitude de se poser pour réfléchir à ce genre de sujet.

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