Ce jeudi 5 septembre, Altéo a pris l'initiative de réunir les représentants des partis démocratiques de Mons ainsi que les associations de patients de la ville, dans le cadre des futures élections communales.
L'objectif de cette rencontre était de débattre des enjeux liés à l'inclusion et à l'accessibilité dans la ville.
Parmi les personnes présentes, Rachele, vice-présidente de l'association, et Véronique, membre très active, ont participé activement à ces échanges. Cet événement a permis de riches discussions entre les acteurs politiques et les associations, offrant une plateforme pour partager des préoccupations et proposer des solutions concrètes.
Lors de la rencontre, des cartes et des flyers de notre association ont été échangés. Certains participants avaient déjà entendu parler de MY FIBRO.
Altéo avait préparé trois séries de quatre questions pour animer les débats à table, chaque groupe étant constitué de représentants de différents partis. Les discussions ont mis en lumière des problématiques locales spécifiques, notamment en matière d’accessibilité : boîtes aux lettres inaccessibles, transport en commun inadapté, et des lieux publics comme la Place Nervienne qui ne répondent pas aux besoins des personnes à mobilité réduite (PMR).
Magalie Vilain, qui est devenue PMR suite à un accident de voiture, a particulièrement insisté sur le manque de consultation des associations lors de l’élaboration des mesures d’accessibilité. Les représentants présents ont reconnu que si des efforts étaient faits pour encourager la mobilité douce (comme les vélos), les PMR et les parents avec poussettes étaient souvent oubliés dans les aménagements urbains.
Parmi les propositions énoncées, une meilleure sensibilisation aux questions d'accessibilité a été suggérée, aussi bien dans les écoles que dans les campagnes publicitaires. Une solution pourrait également consister à engager des agents constatateurs lors de la construction de nouveaux bâtiments, afin d’assurer leur conformité avec les normes d’accessibilité. L’idée de créer, dans chaque commune, un îlot central accessible aux PMR a également été évoquée.
Pour améliorer les transports, un des participants a proposé l’introduction de bus avec rampes électriques plutôt que manuelles, qui desserviraient tous ces îlots accessibles. Il a aussi été question de consulter des acteurs clés comme la TEC et la SNCB pour former les chauffeurs, avec l'exemple de la côte belge, bien plus accessible, comme modèle.
Le manque de taxis sociaux a aussi été souligné, avec un seul véhicule disponible pour Mons entre 8h et 16h30, ce qui complique les déplacements des personnes en situation de handicap. Actuellement, la mutualité rembourse un nombre limité de trajets en taxis mutualistes par an, une solution loin d'être idéale, surtout en cas d’urgence où il faut souvent se résoudre à prendre une ambulance.
Enfin, l’idée d’un échevin qui travaillerait en collaboration avec le Conseil des Aînés et le Conseil Consultatif a été soulevée, afin de mutualiser les efforts des différentes associations et promouvoir une approche plus concertée de l’accessibilité dans la ville.
Grâce à la participation de Rachele, Véronique et de membres d’autres associations, cette rencontre a permis de mettre en avant des propositions concrètes pour une ville plus inclusive, avec l'espoir que ces idées puissent être mises en œuvre après les élections.